« … On peut comparer la vie à l’eau : quelle que soit la forme que cette dernière prend : glace , vapeur, rivière ou mer il y a continuité de mouvement à bien des niveaux différents : moléculaire, atomique ou autre. Dans la rivière ou le fleuve qui vont d’amont en aval, cependant le courant peut être entravé par des rochers ou par des branches.Mais il y a toujours au-delà des rochers, la réalité de la rivière, le potentiel d’un changement que les obstacles ne font que dissimuler. De même, bien que notre propre mouvement, notre capacité d’évolution soient souvent entravés, la Force de Vie est là, qui attend en coulisses, prête à agir afin de nous pousser vers une plus grande liberté.. » Robert St John
Au milieu du 20ème siècle Robert St John va épurer la réflexologie, se rendant compte que ces massages sont tout aussi efficaces quand il travaille non pas sur l’ensemble du pied mais sur la région réflexe de la colonne vertébrale. C’est à dire sur la ligne osseuse que l’on va masser.
Il comprend que bien des maladies recelées par le corps et reflétées par les pieds pouvaient aussi être en relation avec un blocage des réflexes spinaux ( c’est à dire prenant naissance dans la colonne vertébrale ) . Ensuite il étudia les effets psychologiques du traitement : Alors qu’il travaillait sur le talon, il remarqua chez ses patients une relation avec ce qu’il appela :
- Le principe de la mère
Si des blocages se manifestaient dans cette région qui reflète la base de la colonne vertébrale, les organes sexuels, le lieu de naissance, cela impliquait des difficultés soit dans la relation entre le patient et sa mère, soit dans le principe maternel du patient lui-même. Plus précisément, sa faculté de montrer son affection, de s’ouvrir , de se rendre réceptif aux autres.
Dans la région de la première articulation du gros orteil, correspondant à la partie supérieure de la nuque, il découvrit :
- Le principe du père
S’il y a blocage dans cette zone, le patient a des difficultés soit directement avec son père, soit des difficultés à exprimer son amour paternel, ou a du mal à s’accorder le droit d’être lui-même.
Il superposa donc une carte psychologique sur la carte physique des points réflexes. Puis il vit intuitivement qu’entre le principe du père à l’orteil et le principe de la mère au talon, se trouvait une autre carte, une « carte du temps » , celle des 9 mois que nous passons dans l’utérus…!